00015 – Ferrage des boeufs, sur le travail des Blanchot – années 50

00015-054 — Ferrage des bœufs, sur le travail des Blanchot - années 1950

Cette photo a été prise par un touriste qui l’a envoyée ensuite aux Blanchots.

François Blanchot s’est installé à son compte en 1890 en tant que maréchal ferrant.

Ce sont les boeufs du vieux Louis (surnommé « La couine ») : “Barré” et “Courtin”.

Commentaires de Marie-Florence Lottin, Bernard Blanchot

La “Couine ”, sans doute le dernier des “galvachers”

Les agriculteurs, charretiers et éleveurs , principalement morvandiaux et en grande majorité de Nièvre et de Saône-et-Loire dès la fin des années 1880 partaient environ 6 mois à pieds au printemps et revenaient traditionnellement en automne à la « Saint Martin » avec leur paire de boeufs (parfois 2 paires).

Des boeufs « rouges » de la race « barrée » dont il ne doit plus guère exister de spécimen à l’heure actuelle – les derniers boeufs des « galvachers » étaient des Salers.

Les « galvachers » : pas trace du nom semble-t-il dans les dictionnaires récents sans doute « gardien de vaches » – à vérifier – se louaient avec leurs boeufs pour des travaux de force, essentiellement le débardage du bois dans des forêts à forte déclivité à l’aide de « siars » (chars longs).

Les derniers représentants de la galvache furent surtout actifs jusque dans les années 1950 en particulier dans le « Haut Folin ».
Victime des tracteurs et des nouvelles sources d’énergie, la profession a disparu.

Lorsqu’ils travaillaient en groupe, les galvachers encourageaient leurs boeufs avec un chant patoisant appelé « le tiaulage ».

Note : certains vieux joueurs de vielle interprétaient encore “la bourrée des galvachers », la musique n’en a sûrement jamais été écrite (tradition orale).

Chaque galvacher avait dans sa poche un couteau typique « le galvacher » qui, outre une lame principale large et légèrement recourbée, possédait un tire-bouchon et une alène – poinçon qui servait beaucoup à percer les harnais.

Ce fameux couteau est toujours commercialisé dans l’autunois.

« La couine”, devenu d’ailleurs sédentaire, fut probablement l’un des derniers galvachers.

Article de Jean-René Suzeau – septembre 2007

00121 – Fernand Roullot transporte du bois de chauffage sur la route d’Anverse – années 1970 ?

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Fernand Roullot, né en 1925, s’apprête à décharger son bois dans son bûcher à Anverse.

Il s’agit de ses deux dernières vaches.

La photograhie a été prise par des vacanciers à Anverse même, à côté de la maison d’Henri Pauchard.

00848 – Georges Doreau et son âne “Darlan”, août 1960

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L’âne s’appelait “Darlan”, il est attelé à un char par des bras ; il porte le collier, la bride.

Il transportait du bois ou du foin, surtout du foin.

Commentaires d’Annie Doreau – août 2001 

01469 – Joséphine Dufraigne et Lazare Suzeau – 1952

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Joséphine Dufraigne et Lazare Suzeau à Villechaise.

La photo date de 1952.

Les vaches “travaillaient”, seuls les forestiers avaient des boeufs.

Elles fournissaient aussi les veaux et bien entendu un peu de lait.

À l’époque du battage, il fallait parfois 6 vaches dans les montées pour tirer les “battoirs”, alors que les 2 fameux boeufs de “la Couine” y arrivaient à deux.

Commentaires de Jean-René Suzeau – août 2007

00184 – Scierie au Pré du Massé – 1946-47

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Scierie au Pré du Massé, juste après guerre, en 1946/1947.

En 1, Marcel “Dafi” ?, en 2 Pierre Baret, en 4 Raymonde Baret, en 5 le chef de chantier.

Près de la maison des Philippons. Coupe de hêtre ?

00228 – Jetage des bûches sur le port des Lamberts en 1897

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Jetage des bûches sur le port des Lamberts en 1897.

C’est peut-être la seule photographie connue où l’on aperçoit des “poules d’eau”, personnes qui dégageaient les bûches bloquées tout au long du petit flot à l’aide du “croc”, sorte de crochet emmanché sur une longue perche qui permettait de tirer ou pousser les bûches.

Le dernier flottage au port des Lamberts a eu lien en 1922 ou 23.

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