00865 – Jean Thomas, maire de Glux durant l’occupation

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“Le père Thomas”, maire de Glux au moment de l’occupation.

Il refusa de donner les noms des jeunes qui devaient partir pour le “S.T.O.” (Service du Travail Obligatoire).

De fait, aucun jeune homme de la commune n’alla travailler en Allemagne.

La photographie date des années 1950.

00063 – Départ à la chasse aux Courraults – juste après guerre (1945)

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Départ à la chasse aux Courraults – juste après guerre (1945)

Marcel Lamboeuf, Fernand Rigeot et Étienne Jarrin (dit “Le Sicou”) ont des fusils anglais, parachutés par les alliés et utilisés par la résistance, ils le furent parfois également pour la chasse à la fin de la guerre.

Commentaires : Fabrice Doreau – août 2003.

00432 – Conscrits à Glux en 1945

00432 - Conscrits à Glux en 1945

Les clichés 00432 et 01346 ont été pris le même jour , en 1944 ou 1945 (avec et sans les femmes…).

Personnes identifiées sur la photo (de gauche à droite et de haut en bas) :

1 Robert Gauthé – L’Échenault
2 Henri Martin – Riri du Barlou – Villechaise
3
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7 Jean Pauchard – Jean des Maurins – Les Maurins
8 Marcel Maillet
9 Lucien Roulot – Anverse
10 Thérèse Blanchot – L’Échenault
11 Marguerite Gauthé – L’Échenault
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13 Jean Clément – Fontian

00617 – À Anverse, devant le café de Marie Boulanger – années 1940

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Il s’agit de la maison de Marie Boulanger qui y tenait un café avant d’en ouvrir un aux Francillons : ”Aux sources de l’Yonne”.

Durant la guerre de 1939/1945, les bals étaient interdits, mais les gens se réunissaient fréquemment de manière clandestine.

De nombreux bals clandestins ont ainsi eu lieu dans ce café durant la guerre, les maquisards y venaient parfois, Germaine Boulanger se souvient très bien d’une mitraillette déposée près de la porte par ceux-ci.

Commentaires de Germaine Boulanger, épouse Bernard – août 2004.

01346 – Photo des conscrits en 1944 ou 45, à la libération

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Les clichés 00432 et 01346 ont été pris le même jour , en 1944 ou 1945 (avec et sans les femmes…).

Durant toute la guerre, la tradition de la fête des conscrits n’avait pu avoir lieu, sur cette photo sont enfin réunis les classes de 1941, 42 et 43.

1 Robert Gauthé – L’Échenault
2 Henri Martin – Riri du Barlou – Villechaise
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7 Jean Pauchard – Jean des Maurins – Les Maurins
8 Marcel Maillet
9 Lucien Roulot – Anverse
10
11 Jean Clément – Fontian

André Clément est également sur la photo (cravate blanche).

00541 – Communion de Germaine Boizard – été 1944

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Dans l’allée du château du vieux Glux.

Les communions avaient été reportées fin juin, à cause de l’arrestation de l’abbé Bornet.

Personnes identifiées sur la photo (de gauche à droite et de haut en bas) :

1- Boizard Térèse épouse Martin
2- Léonne Boizard née Buteau (la mère)
3- André Boizard
4- Marguerite Boizard
5-Jean-Marie Boizard (le père)
6- Germaine Boizard
7- André Martin
8- Simone ? Martin (nièce)

Léonne et Jean-Marie Boizard ont travaillé au château de 1933 à 1947 (décès de Jean-Marie et en +- 1958 pour Léonne). Ils logeaient dans le château, dans la partie qui était du côté des communs.

Germaine a aussi travaillé au château, dans les années 50, jusqu’en 1958.

01326 – Édouard Félix et Francine Bondoux (au centre), au Pré du Massé – fin années 1930

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Roger Baret se souvient :

En 1941, je n’avais que 9 ans, nous vivions avec notre mère chez nos grands-parents (Edouard Félix et Francine Bondoux) au Pré du Massé, notre père ayant été fait prisonnier.

Geneviève Blanchot, ma cousine, se présenta à la maison avec M. Gzarnobroda, une personne de confession juive.

Pendant 6 mois, M. Gzarnobroda, que nous surnommions “Jacques”, est resté au Pré du Massé avant de pouvoir franchir la ligne de démarcation.

Tout le monde avait su garder le secret, ce n’est que récemment que “Jacques” a pu retrouver Roger et lui témoigner sa reconnaissance.

00085 – L’Abbé Camille Bornet

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L’Abbé Bornet, curé de Glux et de St-Prix au moment de l’occupation, arrêté à Glux le 31 mai 1944.

Emmené par la Gestapo à Nevers, puis à Chalon-sur-Saône, torturé à mort, il décéda le 9 juin 1944.

Apprécié de tous pour son dévouement, sa générosité et son humanité il est mort, “coupable d’avoir porté dans les bois le Bon Dieu à de jeunes patriotes français”.

Le texte reproduit ci-dessus a été recopié à l’époque par Élisabeth Duvernoy
(Semaine Religieuse du 30 juin 1945).

01315 – “Les Bourbas” au milieu des années 1930

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“Les Bourbas” – actuellement “Hôtel des excursionnistes” – au milieu des années 30, cet hôtel tenu par M. Pauchard qui faisait partie d’un groupe de “villageois” de Villarpourçon, tenait lieu de point de ralliement pour les hommes qui voulaient prendre le maquis.

Ils se regroupaient durant la journée dans l’écurie dont on aperçoit la porte à droite de la façade (ils étaient jusqu’à 15, se souvient Monique Pauchard épouse Davaut), et attendaient la nuit pour passer au maquis en passant de l’autre côté du bâtiment.