Roger Baret se souvient :
En 1941, je n’avais que 9 ans, nous vivions avec notre mère chez nos grands-parents (Edouard Félix et Francine Bondoux) au Pré du Massé, notre père ayant été fait prisonnier.
Geneviève Blanchot, ma cousine, se présenta à la maison avec M. Gzarnobroda, une personne de confession juive.
Pendant 6 mois, M. Gzarnobroda, que nous surnommions “Jacques”, est resté au Pré du Massé avant de pouvoir franchir la ligne de démarcation.
Tout le monde avait su garder le secret, ce n’est que récemment que “Jacques” a pu retrouver Roger et lui témoigner sa reconnaissance.