La “Couine ”, sans doute le dernier des “galvachers”

Les agriculteurs, charretiers et éleveurs , principalement morvandiaux et en grande majorité de Nièvre et de Saône-et-Loire dès la fin des années 1880 partaient environ 6 mois à pieds au printemps et revenaient traditionnellement en automne à la « Saint Martin » avec leur paire de boeufs (parfois 2 paires).

Des boeufs « rouges » de la race « barrée » dont il ne doit plus guère exister de spécimen à l’heure actuelle – les derniers boeufs des « galvachers » étaient des Salers.

Les « galvachers » : pas trace du nom semble-t-il dans les dictionnaires récents sans doute « gardien de vaches » – à vérifier – se louaient avec leurs boeufs pour des travaux de force, essentiellement le débardage du bois dans des forêts à forte déclivité à l’aide de « siars » (chars longs).

Les derniers représentants de la galvache furent surtout actifs jusque dans les années 1950 en particulier dans le « Haut Folin ».
Victime des tracteurs et des nouvelles sources d’énergie, la profession a disparu.

Lorsqu’ils travaillaient en groupe, les galvachers encourageaient leurs boeufs avec un chant patoisant appelé « le tiaulage ».

Note : certains vieux joueurs de vielle interprétaient encore “la bourrée des galvachers », la musique n’en a sûrement jamais été écrite (tradition orale).

Chaque galvacher avait dans sa poche un couteau typique « le galvacher » qui, outre une lame principale large et légèrement recourbée, possédait un tire-bouchon et une alène – poinçon qui servait beaucoup à percer les harnais.

Ce fameux couteau est toujours commercialisé dans l’autunois.

« La couine”, devenu d’ailleurs sédentaire, fut probablement l’un des derniers galvachers.

Article de Jean-René Suzeau – septembre 2007

École des soeurs, à propos d’Hortense Marceau

Les documents n° 00706 et 00707 nous ont été confiés par Christian Lemaître, qui les avait trouvés chez sa tante Hortense Marceau à Glux.

Hortense Marceau, cabaretière à Glux, est née en 1887, et aurait fréquenté « l’école de soeurs ».

On peut supposer que si ces photos se trouvaient chez elle, c’est qu’elle y figurait parmi les enfants.

Si c’est le cas, on peut en déduire la plage chronologique dans laquelle ces documents peuvent s’inscrire : les enfants ayant probablement entre 6 et 13 ans.

En ce qui concerne Hortens Marceau, cela signifie – si elle est sur ces photos – que ces clichés ont été pris entre 1893 et 1900.

 

00706_010_006.jpg 00707_010_007.jpg

À suivre : prochainement, des comparaisons et des rapprochements
(réalisés par Ghislaine Marceau)
pour essayer d’identifier des personnes sur ces documents, dont Hortense Marceau

00241 – Battage à l’échenault en 1898

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Devant la ferme Férard.

À l’origine, cette ferme appartenait aux Contenson, elle a été achetée par les Demeule (M. Demeule travaillait pour eux comme régisseur).

Documents concernés : 00240 et 00241

00240 – Battage à l’Échenault en 1898

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Devant la ferme Férard.

À l’origine, cette ferme appartenait aux Contenson, elle a été achetée par les Demeule (M. Demeule travaillait pour eux comme régisseur).

Documents concernés : 00240 et 00241

 

00228 – Jetage des bûches sur le port des Lamberts en 1897

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Jetage des bûches sur le port des Lamberts en 1897.

C’est peut-être la seule photographie connue où l’on aperçoit des “poules d’eau”, personnes qui dégageaient les bûches bloquées tout au long du petit flot à l’aide du “croc”, sorte de crochet emmanché sur une longue perche qui permettait de tirer ou pousser les bûches.

Le dernier flottage au port des Lamberts a eu lien en 1922 ou 23.

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