La “Couine ”, sans doute le dernier des “galvachers”

Les agriculteurs, charretiers et éleveurs , principalement morvandiaux et en grande majorité de Nièvre et de Saône-et-Loire dès la fin des années 1880 partaient environ 6 mois à pieds au printemps et revenaient traditionnellement en automne à la « Saint Martin » avec leur paire de boeufs (parfois 2 paires).

Des boeufs « rouges » de la race « barrée » dont il ne doit plus guère exister de spécimen à l’heure actuelle – les derniers boeufs des « galvachers » étaient des Salers.

Les « galvachers » : pas trace du nom semble-t-il dans les dictionnaires récents sans doute « gardien de vaches » – à vérifier – se louaient avec leurs boeufs pour des travaux de force, essentiellement le débardage du bois dans des forêts à forte déclivité à l’aide de « siars » (chars longs).

Les derniers représentants de la galvache furent surtout actifs jusque dans les années 1950 en particulier dans le « Haut Folin ».
Victime des tracteurs et des nouvelles sources d’énergie, la profession a disparu.

Lorsqu’ils travaillaient en groupe, les galvachers encourageaient leurs boeufs avec un chant patoisant appelé « le tiaulage ».

Note : certains vieux joueurs de vielle interprétaient encore “la bourrée des galvachers », la musique n’en a sûrement jamais été écrite (tradition orale).

Chaque galvacher avait dans sa poche un couteau typique « le galvacher » qui, outre une lame principale large et légèrement recourbée, possédait un tire-bouchon et une alène – poinçon qui servait beaucoup à percer les harnais.

Ce fameux couteau est toujours commercialisé dans l’autunois.

« La couine”, devenu d’ailleurs sédentaire, fut probablement l’un des derniers galvachers.

Article de Jean-René Suzeau – septembre 2007

Inauguration d’un monument dédié à Jacques-Gabriel Bulliot – 20 septembre 1903

Le 20 septembre 1903, la fête sur le Beuvray.

Il y a une foule énorme, qui se presse autour d’un monument élevé à la gloire de Jacques-Gabriel Bulliot, à l’initiative de la Société Eduenne.

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Après la grand-messe célébrée à la chapelle Saint-Martin, invités et curieux se regroupent autour de la stèle, avant d’aller participer au grand banquet qui va clôturer cette belle journée d’été.

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Source (texte) : Mystérieux Mont Beuvray, Hubert Verneret, Les annales des pays Nivernais, Camosine n°123.

Les foires et la fête du mont Beuvray

La fête du mont Beuvray a été instituée dans les années 1920, à l’initiative de l’Association des amis du Beuvray, elle a lieu le deuxième dimanche de juillet.

Les foires du Beuvray – d’origine médiévale (du XIIIe au XIXe siècle) – se tenaient chaque année le premier mercredi de mai.
Un document datant du XVIe siècle – dû à Guy Coquille – indique qu’on en parle depuis toujours.
C’est la persistance et la force de cette tradition qui ont contribué à convaincre Jacques-Gabriel Bulliot, au XIXe siècle, que le mont Beuvray était bien le site de l’antique Bibracte, capitale des Éduens.

Voir, à ce sujet, la page de Roland Niaux : « Pays d’Art et d’Histoire du Mont Beuvray »

Sources :
Anne-Marie Romero, « Bibracte, archéologie d’une ville gauloise », CAE européen Mont-Beuvray
Hubert Verneret, « Mystérieux Mont Beuvray », Les Annales des pays Nivernais, Camosine n°123
Roland Niaux, « Pays d’Art et d’Histoire du Mont Beuvray ».

00694 – Battage à la Planche en 1974

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Battage à “la Planche”, le 30 août 1974

“La Planche” est le nom d’un groupe de maison qui se trouve entre Saint Prix et Villechaise.

Un moulin se trouve sur le cours d’eau qui y passe : autrefois, on y apportait du grain pour faire de la farine pour les animaux.

01231 – Conscrits – 1939

01231 - Conscrits - 1936

Document en haute résolution

avec les personnes numérotées et identifiées :

Conscrits 1939, personnes numérotées

1 et 2 : ? – 3, Antonin Rollot – 4, Marcel Blanchot – 5, Alphonse Bondoux

6, Lucien Blanchot – 7, Charles Blanchot – 8, Prosper Rollot – 9, Jean Thomas et 10, Félix Bondoux.

01315 – “Les Bourbas” au milieu des années 1930

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“Les Bourbas” – actuellement “Hôtel des excursionnistes” – au milieu des années 30, cet hôtel tenu par M. Pauchard qui faisait partie d’un groupe de “villageois” de Villarpourçon, tenait lieu de point de ralliement pour les hommes qui voulaient prendre le maquis.

Ils se regroupaient durant la journée dans l’écurie dont on aperçoit la porte à droite de la façade (ils étaient jusqu’à 15, se souvient Monique Pauchard épouse Davaut), et attendaient la nuit pour passer au maquis en passant de l’autre côté du bâtiment.

00993 – Les conscrits – 1932

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De gauche à droite et de haut en bas :

1 François Blanchot
2 Lucien Blanchot
3 Louis Duvernois – P’tit Louis
4 Pierre Duvernois – Le Panier
5 Étienne Doreau
6 Georges Doreau – Le Champorot – Anverse
7
8 Pled
9 Guy Bondoux
10 Henri Duvernois
11 Auguste Bondoux – Édouard
12 Lucien Marceau – Le Lulu

Pierre Duvernois tenait lieu de père à plusieurs orphelins de père de la guerre de 1914, dont Étienne Doreau.

C’est pour cela qu’il est présent à ses côtés pour la traditionnelle photo des conscrits (à sa droite Louis Duvernois, dit “p’tit Louis”, son fils, et à sa gauche, Étienne Doreau).

 

00124 – Photo de Mariage de Denise Lemoine et Joseph Gauthé – fin années 1920 – Rangère

00124 - Mariage de Denise Lemoine et Joseph Gauthé - fin années 1920 - Rangère

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Plutôt fin des années 20, car Jacqueline Gauthé est née en 1930 (elle était l’aînée).

Les hommes portent des rubans, les enfants sont en costume marin.

On remarque des casquettes et des coiffes, les barbes sont rares, les moustaches répandues.

00113 – Le Mont Beuvray, vue prise de Petiton – avant 1931

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Trois cartes postales avec même vue, mais avec légendes différentes

a) “1 Glux le mont Beuvray 810 m ancienne Bibracte de César” Édition Roube
b) “1 À travers le Morvan” et idem Tampon de la poste de 1930
c) “Le Morvan pittoresque – vue prise du village de Petiton” Édition Montaron Lemaître

00684 – La ferme des Moines à Villarpourçon – début années 1920

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Personnes identifiées sur la photo (de gauche à droite et de haut en bas) :

1    Henriette Bondoux
2    François Boulanger
3    Henriette Bondoux
4
5    Henriette Dufraigne
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8    Joséphine Bondoux
9    Françoise Dufraigne

II y avait un crochet en bois pour le panier pour égoutter le fromage frais près de la porte à droite.

00677 – Fontaine du “crapaud” au château des moines à Villarpourçon – 1919

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Au château des moines (baronne Cottu)

La fontaine s’appelait le crapaud, la mare est derrière les personnages.

Henriette Bondoux revenait du lavoir. Il y avait une ferme à côté du château.

On voit bien que les manches sont retroussées. Les tabliers de Joséphine et d’Henriette (à droite) sont mouillés.

On aperçoit aussi un seau en bois. C’était sûrement l’époque où on faisait la lessive avec un cuvier (on faisait bouillir des cendres, le jus, on le passait sur le linge).

On installait une toile très serrée (un sarré) sur une cuve (le cuvier), on mettait le linge dessus, et on passait plusieurs fois le jus des cendres (on le chauffait à chaque fois) ; on emmenait ensuite le linge au lavoir pour le rincer. Cela concernait surtout les draps, les torchons.

Il y en a qui se lavaient la tête avec ce jus de cendre, mais cela brûlait.

Personnes identifiées sur la photo (de gauche à droite) :

1 Joséphine Bondoux
2 Henriette Bondoux
3 André Amestone
(Enfant de l’assistance élevé par Henriette Bondoux. Il a été élevé par les grands parents de Germaine Boulanger épouse Bernard, comme commis de ferme et il a été cantonnier à Villarpourçon).

4
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6
7 ? Graveau
(Fille du jardinier).
8 Henriette Bondoux
(Soeur d’Henriette Bondoux qu’on appelait Berthe (parce que son parain s’appelait Bert), elle, on l’appelait “iette”, diminutif).

Commentaires de Germaine Boulanger – août 2000